On a frappé monnaie à Pau de 1554 à 1794. Une création des plus romanesques pour en faire un des ateliers les plus modernes d’Europe, avec Paris et Augsbourg. Henri II en avait perçu la nécessité pour affirmer son autorité, sa souveraineté et ses finances. Les machines hydrauliques présentes ont laissé une empreinte indélébile dans l’esprit du jeune Prince, le futur Henri IV qui réalise toute la puissance et les promesses des arts mécaniques. Cet atelier, à l’organisation rigoureuse, se devait de produire écus, testons, billons de la meilleur qualité pour être reconnus sur l’ensemble du royaume de France et permettre des échanges commerciaux en confiance. Les savoir-faire métallurgiques et mécaniques de la modernité diffuseront en Béarn. La « ferrarie » d’Arthez d’Asson voulue par Henri IV en est un exemple marquant elle est parfois nommée « forge d’Angosse ». Elle vient de recevoir le soutien de la Fondation Stéphane Bern.

Conférence proposée par l'association "Fer et Savoir-faire"

Intervenants : 

Laurent CALLEGAIN - Université Pau et Pays de l’Adour. 

Clovis DARRIGAN - Université Pau et Pays de l’Adour.