Chaque mois, découvrez un film documentaire, actuel, classique ou inclassable... Quand le cinéma nous aide à mieux comprendre notre monde, nos sociétés, les autres et nous-mêmes.

 

> Sam. 28 sept. - 14h30 <

Au bord du monde un documentaire de Claus Drexel (France – 2013, 90 min)

“La nuit tombe. Le Paris " carte postale " s'efface doucement pour céder la place à ceux qui l'habitent : Jeni, Wenceclas, Christine, Pascal et les autres. A travers treize figures centrales, Au bord du monde dresse le portrait, ou plutôt photographie ses protagonistes dans un Paris déjà éteint, obscurci, imposant rapidement le contraste saisissant entre cadre scintillant et ombres qui déambulent dans ce théâtre à ciel ouvert."

Depuis des années, j’étais poursuivi par l’envie d’aller à la rencontre des sans-abris de Paris, ces fantômes qui hantent les trottoirs de la ville et les couloirs du métro, omniprésents mais invisibles aux yeux de celui qui passe sans s’arrêter. Je cherchais à savoir ce que ces personnes ont à dire sur le monde et ce qu’elles pensent de la vie. Plus qu’une réponse à une curiosité médiatique sur la raison qui les a amenés à la rue, je voulais leur donner la parole, tout simplement.” Claus Drexel 

 

> Sam. 12 oct. - 14h30 <

Planète Méditerranée de Gil Kebaïli et Laurent Ballesta (France – 2019, 96 min)

“La mission fut exceptionnelle : pendant vingt-huit jours, entre Marseille et Monaco, le biologiste et photographe sous-marin Laurent Ballesta et trois autres plongeurs chevronnés sont restés confinés dans un caisson de 5 mètres carrés, afin de pouvoir explorer sans limite de temps la zone des 100 mètres de profondeur, et révéler ainsi les trésors naturels des fonds méconnus de la Méditerranée. Un défi humain, technique et scientifique suscité par le désir, chez un aventurier chercheur qui ne cesse de repousser plus loin les limites de la plongée, de faire advenir un rêve jusque-là inaccessible : vagabonder dans les profondeurs sous-marines en liberté, des heures durant. "Gombessa V", puisque Laurent Ballesta a baptisé chacune de ses expéditions de l’autre nom du cœlacanthe, poisson que l’on a longtemps cru mythique, a mobilisé une équipe de trente professionnels aguerris au cours de deux années de préparation intensive et a totalisé quatre cents heures de plongée. Ce film en retrace l’épopée collective au jour le jour, au fil d'éblouissantes images. 
Parce que les hommes y voyagent depuis des millénaires, et qu’elle est devenue l’un des tristes symboles de leur capacité à saccager la nature, on pouvait croire jusque-là la Méditerranée sans secrets. Bardés des appareils de pointe qui leur ont permis de photographier et filmer vingt et une espèces jamais recensées auparavant, mais aussi d’effectuer une batterie de mesures scientifiques, les quatre "aquanautes" sont descendus quotidiennement entre 60 et 120 mètres de fond, dans la zone crépusculaire où parvient moins de 1% de la lumière du soleil. Pour regagner ensuite, à la surface, un caisson pressurisé qu’ils n’ont pu quitter qu’à la fin de la mission. Dans leur sillage, on arpente de merveilleux territoires restés jusque-là inexplorés, des jardins luxuriants dignes des plus beaux récifs coralliens tropicaux, peuplés de créatures fabuleuses : calmar veiné, gorgonocéphale, barbier perroquet, morue cuivrée, sole perdrix, poisson-lune, limace pourpre, ou encore sabelles, ces vers marins semblables à des champs de fleurs blanches... De la surface aux profondeurs, entre les mille événements du quotidien de la mission et ces "portes ouvertes sur les étoiles", ce documentaire plein de souffle nous promène dans les splendeurs de la Méditerranée, tout en restituant avec autant de verve que de pédagogie les multiples et complexes facettes du projet. Il rappelle aussi, en filigrane, combien ce patrimoine à peine dévoilé reste menacé par l’activité humaine.”

Source : film-documentaire.fr

 

> Sam. 14 déc. - 14h30 + 15h Rencontre avec la primatologue Cécile Sarabian - Chercheuse à l'université de Toulouse <

Saru d’Aurélien Prudor (France – 2023, 30 min)

Les sociétés humaines ont toujours excellé dans l'art de s'adapter pour survivre dans une grande diversité d'environnements. Afin de réussir, les groupes humains ont mis au point des techniques spécifiques, qu'ils ont affinées de génération en génération, forgeant ainsi un patrimoine unique adapté à chaque environnement. Cette capacité à transmettre un héritage culturel est-elle exclusivement humaine ? Peut-on observer des phénomènes de culture et d'apprentissage culturel chez les animaux ?

Joignez-vous à une équipe internationale d'éthologues au Japon pour explorer en milieu naturel les processus de transmission culturelle chez le macaque japonais, une espèce qui a su s'adapter à divers habitats de l'archipel. Découvrez étape par étape comment les chercheurs analysent cet héritage au sein du groupe. À travers l'expérience des nouveau-nés, familiarisez-vous avec leurs codes sociaux et observez comment chaque communauté de singes développe ses propres particularités comportementales. Un documentaire qui promet de transformer votre regard sur les animaux sociaux…

 

 

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